Art et Chapelles

Notre-Dame de Beaulieu : L'église Notre-Dame de Beaulieu-sur-Layon, datant à l'origine du XIIe siècle, était à l'origine une modeste chapelle sous la tutelle de l'abbesse du Ronceray d'Angers et de la paroisse de Saint-Lambert-du-Lattay. Cependant, en 1768, une décision épiscopale éleva Beaulieu au statut de paroisse, en raison des crues fréquentes du Layon qui rendaient difficile l'accès des habitants de la rive droite à Saint-Lambert. Bien que restaurée en 1831, l'église Notre-Dame manquait de solidité, et en 1856, la nef menaçant de s'effondrer fut démolie, ne laissant que le chœur transformé en chapelle. L'emplacement approximatif de l'ancienne nef correspond au mail aménagé devant l'entrée actuelle. Encore aujourd'hui, au-dessus du portail, on peut discerner l'arc triomphal qui séparait autrefois le chœur de la nef. En 1926, l'édifice est à nouveau inscrit aux Monuments Historiques. Cette chapelle accueillera le travail de Nelly Buret.

Le hameau de la Chapelle, situé dans la commune de Rochefort, tire son nom de la chapelle Saint-Symphorien, érigée à la fin du XVIe siècle pour remplacer l'ancienne église détruite lors des guerres de Religion. Après avoir été reconstruite en 1784 grâce aux Religieux Bénédictins de l’abbaye Saint-Serge d’Angers, elle tomba progressivement à l'abandon après la Révolution française. Jacques Trottier, un habitant de la vallée, entreprit des démarches pour établir une paroisse permanente dans la région, mais ses efforts furent vains. La chapelle Saint-Symphorien, devenue propriété de la commune, fut laissée à l'abandon jusqu'à ce qu'une croix de pierre soit érigée à son emplacement. En vue de la création d’une paroisse en Vallée, Jacques Trottier avait également prévu l’aménagement d’un cimetière, sur un terrain lui appartenant, avec l’édification d’un petit édifice où il souhaitait être enterré. C’est la petite chapelle actuelle. Cette chapelle est le lieu de sépulture de Jacques Trottier. Cette chapelle accueillera le travail de Justin Palermo.

La Chapelle Sainte Barbe des Mines est un témoignage de l'activité passée des mines de charbon dans la région. Érigée en 1858, en mémoire d'Emmanuel Las Cases, elle représente un héritage historique important. Bénie et inaugurée le 30 septembre 1860, cette chapelle romano-byzantine se distingue par sa remarquable façade. Un permis de démolition sera déposé en novembre 1982, pour raser ce qui reste de la Chapelle Sainte-Barbe. De nombreux responsables communaux se sont regroupés sous le dynamisme du docteur Fouillet pour restaurer cette chapelle et lui donner son aspect actuel. Cette chapelle accueillera le travail de Claire Alary.

Une chapelle y aurait été fondée au VIle siècle puis détruite par les invasions normandes au IXe siècle. La « chétive paroisse » qui comptait à peine 50 feux en 1788, fut supprimée à la Révolution et réunie à Montjean. Au XIXe siècle plusieurs tentatives pour son rétablissement eurent lieu, demandées par les habitants, en majorité chaufourniers et ne pouvant se rendre jusqu'à l'église de Montjean. Une messe annuelle y fut célébrée jusqu'en 1914-1918. En 1987 l'Association pour la Protection des Sites et Monuments de Montjean/Loire initia sa restauration. Cette chapelle accueillera le travail de Danielle Burgart.

En 1842, la chapelle a été érigée en hommage à la Vierge Marie pour avoir miraculeusement guéri Rosalie Réthoré, alors atteinte d'une maladie jugée incurable. Son architecture, de style roman du XIXe siècle, se distingue par une façade ornée d'une niche abritant le Sacré-Cœur et surmontée d'un petit clocheton à colonnes. Malgré les dommages subis lors des bombardements de 1945, la chapelle a été restaurée en 1958, préservant ainsi son intégrité architecturale. Plus récemment, en 2005/2006, des travaux ont été entrepris pour réparer la toiture et le clocheton.

a chapelle du Château de la Haute-Guerche est située dans la basse-cour, chapelle castrale tournée vers l’orient. Elle a été édifiée à la fin du XIXe siècle sur une terrasse fortifiée. La chapelle de 60 m2 est importante en volume. Le chapelain y célébrait les offices pour les habitants du lieu. Une annexe latérale avec une cheminée était réservée au seigneur. Le site se divise en deux parties : une haute cour: indépendante composée d’une tour circulaire à chaque Angle, fermé des courtines et un Donjon carré. Une basse cour composée de la chapelle et du grenier à céréales. La chapelle fut brûlée et vandalisée avec le château lors des guerres de Vendée de 1793. Aujourd'hui, restaurée, elle présente son volume d'origine. Cette chapelle accueillera le travail de Julien-Perrier.